Bohemian Rhapsody dresse le portrait du chanteur de rock britannique Freddie Mercury et de son groupe Queen. Les fans de Queen savent combien l’alchimie entre ces quatre garçons fut cruciale dans leur réussite artistique.
Le film raconte Freddie depuis ses débuts en tant que Farrokh Bulsara, un immigrant britannique travaillant à Heathrow, jusqu’à Live Aid, un concert de 1985 qui reste toujours le plus regardé événement musical dans l’histoire et le bon endroit pour laisser l’artiste. En chemin, nous voyons comment le chanteur britannique s’est imposé comme l’acteur d’un groupe de quartier composé de Brian May (Gwilym Lee), Roger Taylor (Ben Hardy) et John Deacon (Joseph Mazzello).
Bohemian Rhapsody est d’abord un morceau hybride et grandiose de plus 6 minutes, et qui fut à l’origine d’un bras de fer entre le groupe et sa maison de disques, qui refusa à l’époque d’en faire un single. Exténué par les critiques musicales de l’époque, le groupe le défendra bec et ongles, avant qu’il ne devienne un passage incontournable de ses concerts.
Ce film pudique se focalise sur les tourments intimes de Freddie Mercury qui fiancé à Mary Austin, découvre son homosexualité, puis aborde avec délicatesse la période où le chanteur apprend sa séropositivité, cette infamie qui emporte frère, sœur et amis. Avant de l’annoncer aux autres membres du groupe lors d’une scène toute simple mais terriblement poignante.
« Bohemian Rhapsody » est porté par l’énorme performance de Rami Malek dans la peau du chanteur Freddie Mercury et la musique de l’un des plus grands groupes de l’histoire du rock.
Il faut reconnaitre que le film est la version cinématographique de Greatest Hits, il y a l’essentiel, mais pas tout car impossible en 2h15 de faire tenir trois décennies d’une carrière aussi dantesque que miraculeuse.